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Aokigahara - La forét de la mort

  • assoc
  • 27 nov. 2015
  • 3 min de lecture

Les japonais sont profondément animistes et croient en l'existante d'une infinité d'esprits. Dans leur

croyances populaires, si une personne meurt dans un sentiment de profonde haine, colère, tristesse, ou encore désir de revenge, son âme ne peut quitter ce monde et continue d'errer, apparaissant aux personnes touchées par le sort ou à ceux qui croisent son chemin. Ces âmes portent le nom deyurei et ont été illustré à de nombreuse reprises par le cinéma d'horreur japonais, le rendant le plus terrifiant de tous. Terrifiant, parce que contrairement aux film d'épouvantes occidentaux, où le fantôme souhaite quelque chose de précis pour pouvoir reposer en paix, les yureisont souvent présentés comme ne voulant rien de spéciale, si ce n'esttoucher un maximum de personnes avec la malédiction et ainsi ôter le plus de vies possible (dont l'exemple le plus célèbre est Samara du film The Ring, remake américain du japonais Ringu). Par définition, les victimes de meurtres ou de suicides se prêtent particulièrement à ce genre de malédictions, puisqu'ils meurent de manière violente, habitées par des sentiments propice aux futur yurei. Avec le nombre de suicides commis à Aokigahara, on dit de cette forêt qu'elle y est l'antre.

Ainsi, elle est considérée comme le site le plus hantée du Japon. De nombreuses histoires font mention de personne qui ont été témoins

d'effroyables apparitions fantomatiques, sans doute les esprits des égarés et des suicidés. Arrachés à la vie beaucoup trop tôt par une mort violente, ces fantômes vengeurs serrai condamnés a hanter la forêt pour l'éternité. D'après les spiritualistes, les arbres eux-mêmes serrai imprégner d'une énergie malveillante accumulée depuis des siècles. D'ailleurs même sans y croire, les arbres donnent l'impression d'être vivants, puisqu'ils ont poussé sur une terre incroyablement fertile (dont la base est de la lave) et ont ainsi des racines de toutes formes, s'apparentant parfois à des tentacules (on peut voir avec la photo de droite l'exemple d'un arbre qui donne l'impression de pratiquement marcher). L'énergie des arbres ainsi que les yurei ferraient tout pour vous attirer et vous empêcher de quitter ce lieu maudit. Le pouvoir d'attraction de la forêt a aussi été signalé par des militaires du camp d'entraînement qui se trouve aux abords de celle-ci, qui conseille de ne pas la regarder sous peine de succomber à son appel et de s'y retrouver sans le vouloir.

Il y a une anecdote intéressante en se qui concerne les gardes forestier qui y travaillent. Ils tombent parfois sur des cadavres en décomposition ou partiellement dévorés par des animaux, souvent pendus. Quand cela se produit, ils les ramènent dans le grand refuge d'Aokigahara et les entreposent ensuite dans une pièce spécialement réservée à cette usage. Cette pièce à deux lits - une pour le cadavre et une pour ... le

garde. Cela peut paraître surprenant, mais on raconte que si le cadavre est laissé seul dans la pièce, le yurei qui l'habite se déplacera toute la nuit dans les dortoirs du centre par l'intermédiaire du corps sans vie tout en criant. Un tirage au sort est effectué pour désigner quel sera le garde qui veillera sur le mort et dormira dans la pièce mortuaire. Cela montre à quel point ils y croient et à quel point ils ont peur des âmes déchues - ils préfèrent dormir près du corps, même si ce n'est pas agréable, plutôt que de prendre le risque de croiser un quelconqueyurei potentiel, dont l'existence est loin d'avoir été scientifiquement prouvée.A noter aussi que les japonais qui se donnent la mort, par exemple suite à la perte de leurs emplois, connaissent le "risque" de finir en yurei, le suicide y étant particulièrement favorable (par définition). Ils préféreront donc errer à jamais et hurler leur souffrance à travers le vend, plutôt que de rester sans travail, considéré comme quelque chose de "honteux".En tout cas, s'il y a un endroit au monde où l'on peut croiser des yurei, c'est bien dans la forêt d'Aokigahara. C'est la combinaison parfaite entre phénomènes paranormaux et la folie des hommes (folies, parce qu'il n'y a que les hommes qui se suicides, même si les animaux n'ont pas la perception de leur mort future, mais ça c'est un autre débats...). Il doit bien y avoir quelque chose, quelque chose de surréel. D'ailleurs, la majorité des visiteurs, croyant aux fantômes ou pas, font état d'une atmosphère très sinistre, de quelque chose de pesant. Mais si les yurei sont tels qu'ils sont présentés dans les films japonais, alors Aokigahara est le plus terrifiant endroit qui existe sur terre...

Forêt de l'adrénaline

C'est bien connu, l'être humain aime avoir peur, c'est un sentiment qu'il recherche. Une peur raisonnée et modérée de l'inconnu permet une certaine ouverture d'esprit et peut devenir facteur d'exaltation de la curiosité, de la recherche. Aokigahara est l'endroit idéal pour les chercheurs de sensations fortes qui sont justement à la recherche de cette peur, c'est le paradis de l'adrénaline. Voici quelques raisons qui énumèrent pourquoi :

• Dé la seconde où l'on met les pieds dans la forêt, on ressent une atmosphère pesante. Il y a sans doute une explication psychologique, mais on la ressent et on commence inévitablement à penser à tout ce qui se dit et a tout ce qui s'y est passé. On est à l'affût de chaque détail et tout nous parait suspect, le moindre bruit, le moindre mouvement, que l'on explique d'abord par une "présence".

• En s'enfonçant dans la forêt, on commence légèrement à paniquer de peur de se perdre, tout en continuant de marcher. On est tenté de s'écarter un peu du chemin principal, histoire d'admirer encore plus le magnifique paysage ou de voir ce qu'il y a au-delà - à chaque mètre passé, la peur de s'égarer devient de plus en plus présente, tout se ressemble tellement, la forêt est si dense... Il n'y a pas de chemin en ligne droite possible, il faut sans cesse contourner des obstacles, des racines, à tell point, qu'à certains endroits il faut une heure pour parcourir 300 mètres - d'où une grande probabilité de se perdre. On regarde attentivement où l'on met les pieds, pas par pas, de peur que les racines ne cache une crevasse et que l'on y tombe, car si ça arrive, ce sera la mort assurée - il n'y aura aucun moyen d'obtenir de l'aide, le téléphone portable ne captant pas de signale, on se sera enterré vivant... On n'ose même pas soulever la tête vers le ciel, tellement on est concentré par notre "survie", ciel qui est à peine visible, caché par les branche d'arbres, comme si ces-derniers voulaient empêcher que notre chemin ne soit éclairé... Des entrées de cavernes sont présentes un peu partout de par le sol, devant lesquelles on passe avec une marche lente, prudente et inquiète - on pense forcement aux nombreuses histoires de chauve-souris géanteset au fait que ces cavernes sont prisonnières des glaces même pendant l'été, ce qui nous fait penser qu'elle abritent quelque chose de paranormal. On s'attend aussi à tout moment detomber sur un squelette, un cadavre en décomposition ou encore sur quelqu'un qui essaye de se donner la mort. • Bien plus que les fantômes, c'est les hommes qui sont dangereux. C'est l'endroit parfait pour commettre un meurtre ou pour que le meurtrier y entrepose un corps, puisque les autorités conclurons à une disparition ou à une suicide s'ils trouvent le corps. Et parmi les 130 millions de japonais, combien sont les déséquilibrés qui irront dans la forêt rien que pour entretenir la légende en contribuant à la disparition des visiteurs? On se pose ces questions et chaque personne que l'on aperçoit nous paraît suspecte. Elle est peut-être suicidaire et n'est donc pas, par définition, dans son état normal - elle peut réagir de façon violente en vous voyant, encore plus si vous essayer de la dissuader... Sans compter des nombreux plaisantins et autres collégiens qui y vont dans le seul but de vous faire flipper en émettant divers bruits et chuchotements et ainsi contribuent au mythe à leur tour... • Comme si le décor naturel n'était pas déjà assez sinistre et digne des plus effrayantes histoires d'épouvantes, la présence de certains objets renforcent cette atmosphère. Ainsi, il est tout à fait

probable de tomber, en se promenant, sur des objets appartenant au personnes décédées, comme par exemple des vêtements, un journal intime, une photo déchirée, une boîte de pilules vide et même des cheveux féminins coupés (comme le montre une des vidéos ci-après). Bien évidemment, c'est la présence des nombreux panneaux vous suppliant de ne pas vous suicider ou de ne pas entrer dans certaines zones mortelles, mais surtout celle decordes suspendues de par les branches d'arbres ayant servis les pendus, qui contribuent le plus à cette ambiance mortuaires, même si certaines cordes sont sans doute des mises en scènes...

Tous ces faits juxtaposés font qu'en ressort grandit de cette aventure (s'il l'on ressort...), avec un sentiment de profonde satisfaction, limite de légère supériorité. En effet, c'est comme le saut en parachute - on vient de vivre une expérience hors du commun, que la plupart de gens n'ont pas connu, d'autant plus sensationnelle, si l'on avait peur initialement. C'est là le vrai courage, avoir peur, mais y aller quand-même, surtout si l'on le fait en solitaire... Et après l'avoir fait, on se sent poussé des ailes et on ne demande plus qu'une chose - remettre ça au plus vite. D'ailleurs peu sont les gens parmi ceux l'ayant visité à n'y être jamais retourné ou du moins, ne pas avoir souhaité le faire... Elle fascine

 
 
 

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