Photographies d'ovnis leur étude et qualité
- assoc
- 23 nov. 2015
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La qualité des photos est relative aux appareillages utilisés lors de la prise de vue. Il faut prendre en compte que le champ magnétique, les radiations des ovnis perturbent grandement le fonctionnement des cameras. Détrompezvous l'apparition du numérique est plus catastrophique qu'autre chose. En effet vous pensez surement que la multiplication des appareils photos doit normalement nous permettr
e d'avoir enfin de bonnes et nombreuses photos d'ovnis . Au contraire, cellesci sont de qualité médiocre et ont des capacités de zoom ridicules. Essayez dont de prendre la lune en photo et vous constaterez ainsi la difficulté de capturer un ovni.Statistiquement parlant, une photographie incontestable doit tôt ou tard apparaître si les ovnis sont une réalité physique. Chaque année qui passe sans qu'une telle photographie soit présentée va à l'encontre de la position que des objets inconnus opèrent dans l'atmosphère terrestre [1] Si la phrase de Stuart Nixon est fausse, c'est moins à cause des critiques que pourront lui faire ses collègues Donald Keyhoe et Richard Hall que parce qu'elle suppose la photo comme une preuve "incontestable" potentielle. Néanmoins, des photos comme celles de la vague belges et d'autres d'ailleurs ont fait l'objet d'une étude scientifique et sont authentiques. Elles sont d'autant plus crédibles que les engins photographiés ont été observés par des milliers de personnes et détectés au radar. C'est donc le genre de photo que l'on peut considérer comme une preuve sans aucun doute.Pourquoi n'a ton jamais réussi à prendre des photos de bonne qualité à moins de 100M ? Les personnes qui photographient des OVNIS sont souvent déconcertés en constatant que les clichés obtenus ne correspondent pas souvent à ce qu'ils avaient observé. A tel point qu'on ne dispose d'aucune photographie d'un OVNI prise de très près, à moins de 100 mètres ! Tout simplement parce que l'objet n'apparaît pas sur la pellicule. Pendant la vague d'OVNIS sur la Belgique de 1989 à 1991, des dizaines de photos furent prises mais n'ont rien donné. Un physicien belge, Auguste Meessen, professeur à l'Université de Louvain, proposa des explications à ces échecs : dans certaines conditions, un rayonnement infrarouge émis par un objet, a la propriété d'empêcher la réaction chimique permettant de fixer son image sur la pellicule. Cette émission d'infrarouge est peutêtre due au fonctionnement normal de l'OVNI photographié. La solution pour pouvoir les photographier serait d'utiliser une pellicule sensible à l'infrarouge ! Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Voilà pourquoi il est peu évident d'obtenir de bonnes photos d'ovnis. Crédibilité Beaucoup des gens considèrent l'image comme une preuve, à tort. La meilleure des photos (surtout si elle est récente) ne constitue qu'un indice parmi d'autres dans une enquête. Un photo sans enquête sur les témoins et les circonstances de la prise de vue ne vaut pas grand choseComme le dit J. A. Hynek, les canulars sont souvent accompagnés de photographies, sur la base de l'idée the erronée qu'une photographie vaut 10 000 mots. En fait, une photographies ne vaut rien à moins que nous connaissions toutes les circonstances dans lesquelles elle a été prise. Je ne prendrais tout simplement pas une photographie au sérieux à moins de pouvoir interroger les témoins qui ont vu l'objet en question être photographié et à moins que je puisse avoir accès au négatif d'origine et aux données techniques de l'appareil photo. Jusqu'ici, je n'ai pas été capable d'accepter de quelconques photographies comme représentant une preuve scientifique incontestable de l'existence d'objets étranges véritables [3]. Une idée que confirme Richard Haines, lorsqu'il indique que, contrairement à une idée reçue, le problème ne réside pas tant dans les détails de la photographie et de son négatif que dans le photographe et l'équipement utilisé. C'est pour cette raison que l'on doit faire attention à pleinement documenter des détails apparemment sans importance concernant la personne prenant la photographie, la situation sociale qui entoure la(les) photographie(s), les données de l'appareil photoobjectifpellicule, les activités de développement épreuveagrandissement et la manière dont la photographie est venue à l'attention de l'enquêteur. Une telle image photographique étant aussi crédible que le photographe qui l'a prise, on doit exercer une "juste diligence" dans chacun de ces domaines. Nombre de vieilles photographies d'ovnis restent des éléments inutilisable de l'énigme ovni parce que l'enquêteur n'a pas ou n'a pas pu obtenir toute l'information contextuelle pertinente [4]. Interprétation La photographie souffre toutefois d'un handicap non négligeable :par définition, elle ne retrace pas le mouvement, contrairement aux films. Ainsi, la photographie d'un phénomène paraissant mystérieux figé dans le temps, peut se révéler être celle d'un objet trivial (un oiseau, un morceau de papier, etc.) quand son mouvement est visible. D'une manière générale, une photographie peut être interprêtée correctement comme incorrectement. Les interprétations incorrectes (pareidolie, sorte d'apophénie strictement picturale) peuvent résulter de ressemblances relativement objectives comme de volontés de croire (à une origine extraordinaire mais aussi parfois à une origine rationnelle). Numérique La modernisation de la photographie numérique a également apporté quelques nouveaux handicaps, comme : l'absence de négatif à analyser; la compression d'image, qui fausse souvent l'analyse de détails (des pixels aberrants se trouvent sur la photo, typiquement autour des objets provoquant un fort contraste, ce que l'on peut interpréter à tort comme la trace d'un trucage volontaire); la facilité d'intégration d'images de synthèse dans des décors réels; Avec l'ère du numérique arrive aussi une capacité accrue des ordinateurs à produire des images de synthèse réalistes, de sorte qu'il devient pratiquement impossible de distinguer des images calculées d'images réelles captées, et que seule reste l'intime conviction si l'on se cantonne à la seule analyse de l'image (en dehors des autres éléments importants de contexte, voir plus haut). Cette intime conviction n'a cependant aucune valeur de preuve. D'aucuns feront des interprétations différentes du même détail, débouchant sur la même controverse que celle entretenue sur les témoignages d'ovnis (subjectivité de l'interprétation d'image, utilisation d'argument d'autorité pour faire valoir une interprétation par rapport à une autre, etc.). Trucages Double exposition Fait d'exposer 2 fois une pellicule photographique, afin de superposer 2 images sur une même photographie. L'utilisation d'un tel procédé peut être détectée par un scanning au microdensimètre (détectant par exemple un bord double en cas d'avancement manuel de la pellicule). Tous les appareils ne permettent pas de réaliser une double exposition, de par leur dispositif de verrouillage. Reflets Les reflets (flares) Sorte de "double exposition naturelle", ce trucage consiste à photographier (ou filmer) une vitre laissant apparaître un paysage sur lequel viennent s'ajouter des reflets sur la vitre. Références : * "Guidance to UFO Photographers", 24 mars 1967, NPIC — comprend une liste de 10 recommandations pour les photographes ayant l'occasion de photographier un événement ovni * "UFO Photographic Information Sheet", 24 mars 1967, NPIC — Une feuille d'information que le photographe devrait compléter. *

, près de Liège Le 4 avril 1990 vers 22 heures près de Verviers, deux témoins, Mlle S. et son ami Monsieur P.M. ont vu dans le ciel trois feux blancs et ronds, formant un triangle aux bords indistincts dans la nuit, avec un point lumineux au centre du triangle, l'ensemble restant parfaitement immobile. Sortie comme chaque soir pour emmener son chien faire un besoin naturel, Mlle S. (18 ans, étudiante) a vu la première les étranges lumières, à environ 150 m d'altitude. Surprise, elle court chercher son fiancé resté à la maison. M. P. (20 ans à l'époque, tourneurajusteur dans une entreprise locale) prend alors son appareil photo de qualité (Reflex Praktica BX20, zoom de 55/200 mm) chargé d'un rouleau de diapositives de grain fin et de haute sensibilité (Kodak Ektachrome, 200 ASA), le cale contre un mur, et a pris soigneusement deux clichés, dont un seul s'est révélé réussi, malgré le soin apporté (pause B de 1 seconde, appui sur l'arête d'un mur). La chose n'était pas vraiment silencieuse, émettant un léger et inhabituel sifflement. Sitôt photographié l'ovni est parti, assez lentement, "pointe" en avant. La scène n'a duré que cinq minutes. Sur les deux diapos une seule, la première, montre quelque chose. Et encore, l'image ne ressemble pas vraiment à ce que le photographe a vu de ses yeux. Par exemple, là où il a vu des lumières blanches de forme ronde, l'image montre des arcs de cercle, des tâches en forme de banane. Quant à la deuxième diapo, elle est toute noire et atterrit dans la poubelle.
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